L’appétit de la destruction de Yvan Robin

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Présentation de l’éditeur :

L’Appétit de la destruction relate les dernières heures d’un groupe de rock (Ame less), les frasques de son leader, les coulisses d’un milieu qui suscite bien des fantasmes. On pense évidemment à Bertrand Cantat (Noir Désir), à Nicolas Sirkis (Indochine) mais aussi aux Rolling Stones, aux Clash, aux Sex Pistols, à Nirvana… à toutes ces formations géniales menées tambour battant par des rockstars déjantées, s’autorisant tous les abus. Une fiction parfois trash, passionnante, qui mêle tragique, transgression, disparition… Du rock donc, des excès, du sexe… Bref de la littérature. Pas un polar mais presque…

Avis :

Le précédent livre de Yvan Robin avait été un coup de cœur. Il abordait un sujet qui reste plus que jamais d’actualité : le burn out au travail. Donc quand j’ai su qu’il sortait un nouveau livre, j’avais très hâte de le lire !

Ici on se plonge dans la vie d’un groupe de musique rock sur le déclin. On va vivre au plus près du groupe et surtout du chanteur de ce groupe. En parallèle on aura aussi le passé de ce groupe et du chanteur : sa formation, le mariage du chanteur, l’accident avec sa femme…

J’avoue avoir eu du mal à rentrer dans ce livre au début car je ne comprenais pas exactement ce qu’il se passait et qui était qui. On alterne entre différents chapitres : la vie du groupe dans le « présent », des chapitres en italiques très mystérieux et un échange entre deux personnes liés au groupe qui reviennent sur différents événements de la vie de groupe.
Tout est resté très confus pendant une bonne partie du livre pour moi. De plus je n’arrivais pas à m’attacher ou à m’intéresser aux différents personnages. Je ne suis pas une passionnée de musique et je ne connais pas les différents termes utilisés. De plus la vie en tournée est très spécifique donc il est difficile de la comprendre quand on ne connait pas un peu à travers un groupe existant ce que c’est. Ce n’est pas un sujet qui me passionne et qui va me passionner.

Mais en dehors du faite que l’histoire ne m’a pas vraiment intéressé, je dois reconnaitre que l’auteur a fait un grand travail pour rendre cela le plus réaliste possible. On a vraiment l’impression qu’il a déjà vécu cela. L’utilisation des termes spécifiques semble complètement naturelle pour lui. Du coup on apprend beaucoup même s’il faut parfois un peu de curiosité pour bien saisir ce qui est dit.

Et le point fort de ce livre, c’est l’écriture ! Là je dois avouer que j’ai été impressionnée et que c’est surement ça qui a fait que j’ai lu le livre jusqu’au bout. Je ne sais pas si c’est le fait d’être dans la peau d’un chanteur/parolier ou tout simplement l’auteur qui a fait un très gros progrès à ce niveau-là mais il nous offre de très beau moment poétique. C’est vraiment très fin et tout en économie de mot, chose qui me plait beaucoup.

La fin du livre est très réussie et m’a intéressé. Un événement très inattendue va survenir et expliquer la fin de ce groupe de rock. Mais on va aussi comprendre le pourquoi des autres chapitres et tout va faire sens.
Le petit plus à la fin, c’est les « carnets d’Adrien ». On peut se laisser bercer par les paroles de chansons qui sont, je l’avoue, très puissante.

Bref ce n’est pas une lecture qui m’a passionnée mais j’ai quand même passé un bon moment grâce à la plume magique de l’auteur.

Et comme toujours une petite mention spéciale pour la couverture de ce livre comme pour toutes les couvertures des livres de chez Lajouanie. 😉

Editions : Lajouanie – Date de parution : 25 Janvier 2019 – 232 pages

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